La mastication des morts
Texte de Patrick Kermann.
Un retour au pays, une visite au cimetière, des morts qui se mettent à se raconter, à râler, à invectiver le passant… jetant peu à peu une lumière singulière sur la vie d’un village tout au long d’un siècle. La Mastication des morts est une formidable tentative de réconciliation entre morts et vivants, en même temps qu’un « oratorio in progress » sur le nombre et la mémoire. Comédiens et musiciens s’associent ici encore pour bâtir une polyphonie de l’au-delà mêlant voix, mots, bruits et sons de la Cité « endormie ».
Création 2006 Théâtre du Nord
Production : L’Interlude T/O
Coproduction : Théâtre du Nord / Théâtre National Lille Tourcoing / Région Nord-Pas-de-Calais La Comédie de Béthune / CDN Région Nord-Pas-de-Calais, La Scène Watteau /Théâtre de Nogent sur Marne / Passerelles-Théâtre à Montreuil sur Mer.
Coréalisation : Théâtre du Rond-Point Paris
Avec l’aide de : Adami, Spedidam, Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France)En détail
Pour 4 comédiens, piano, violon, guitare électrique et traitements sonores
Distribution
texte : Patrick Kermann
adaptation : Eva Vallejo et Bruno Soulier
musique : Bruno Soulier
mise en scène : Eva Vallejo
assistante à la mise en scène : Marie-Aurore D’Awans
scénographie : Hervé Lesieur
lumières : Xavier Boyaud
costumes : Dominique Louis,
assistée de Sohrab Kashanian
sonorisateur : Olivier Lautem
régisseur général : Eric Blondeau
construction : Alexandre Hermaninterprètes :
Corinne Bastat
Léa Claessens (violon)
Ivann Cruz (guitare électrique)
Pascal Martin-Granel
Michel Quidu
Bruno Soulier (piano)
Eva VallejoPatrick Kermann
Patrick Kermann naît en 1959 à Strasbourg. Il écrit pour le théâtre et pour l’opéra dès le début des années 80. Il est l’auteur d’une dizaine de pièces publiées aux Editions Phénix, Lansman et L’Inventaire, dont la majorité a été mise en scène. Le soutien dont il bénéficie en France est important : il est accueilli en résidence en 1996 à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon pour l’écriture de Suaires, bénéficie en 1998 d’une bourse de commande du Ministère de la Culture pour l’écriture de Thrène et, en 1999 d’une bourse de la Fondation Beaumarchais pour Leçons de ténèbres. Il choisit de mettre fin à ses jours en février 2000. «Ceux qui me lisent disent de mes textes qu’ils sont morbides. Certes, ils tournent tous autour de la mort comme autour d’un soleil étranglé, mais il y a dans ma pièce – qui d’ailleurs n’en est pas une! – une grande joyeuseté, une formidable gaieté de tous ces morts réconciliés.»
La mastication des mortsadmin2023-05-15T02:45:51+02:00